L’œil, la main, et au-delà
La collection photographique du musée des Arts décoratifs

Dès son origine en 1864, l’Union centrale des beaux-arts appliqués à l’industrie convoque la photographie, alors considérée comme l’un des vecteurs les plus efficaces pour la formation des ouvriers et des artisans qui trouvent ainsi modèles et sources d’inspiration. Au cours de son histoire, la bibliothèque du musée des Arts décoratifs reçoit en dons et en legs ou achète des photographies, souvent destinées à être classées par thèmes et collées dans de grands albums iconographiques. Parallèlement, le musée acquiert des photographies ayant pour vocation de documenter les collections – dont les créateurs ont par ailleurs pu faire don au musée –, mais aussi les manifestations culturelles du XIXe et du XXe siècle et la mode. Cet article dresse un portrait des pratiques sur cette collection photographique et leur évolution au cours de ces années.

Richard Rutledge, mannequin portant un paletot, une jupe de Calixte et un béret de Maria Guy pour la revue Vogue, 1950, tirage argentique, 25,5 x 20 cm. Paris, musée des Arts décoratifs.

Sébastien Quéquet est docteur en histoire de l’art. Ses recherches portent sur les rapports entre arts et industrie et sur l’histoire du musée des Arts décoratifs à Paris. Il a publié des textes dans différents actes de colloques, catalogues d’expositions et revues. Il est attaché de conservation en charge des collections photographiques du musée des Arts décoratifs depuis 2018 et commissaire de l’exposition « Histoires de photographies. Collections du musée des Arts décoratifs » (2021).

Référence : Sébastien Quéquet, « L’œil, la main, et au-delà. La collection photographique du musée des Arts décoratifs », Transbordeur. Photographie histoire société, no 5, 2021, pp. 100-111.

Transbordeur
Revue annuelle à comité de lecture